
Stand d’information sur le parking du marché du bourg, distribution de flyers, visite des élus aux habitants, atelier consacré à la purification de l’eau, étaient au programme de la matinée. Le quartier Fond du Bourg situé sur la partie la plus basse de la ville, face à l’Atlantique, est classé en zone rouge par les services de l’Etat, d’une part à cause de la forte érosion que subit la façade Atlantique, d’autre part, en raison du risque d’inondation par la rivière Basse-Pointe et enfin, une très forte vulnérabilité au tsunami. Ce quartier fait l’objet de toutes les attentions de la part des autorités. Un nombre important de familles ont été relogées au quartier Eyma. Mais beaucoup refusent de quitter les lieux et la municipalité se voit contrainte de tenir compte de ce paramètre important. Car ce quartier « est composé de beaucoup de personnes âgées en perte de mobilité et qui ont vécu toute leur vie au Fond du Bourg » précise le maire Marie-Thérèse Casimirius.
Mercredi, une délégation d’élus a effectué du porte-à-porte afin de rappeler les précautions à prendre ainsi que les conduites à tenir en cas de tsunami. Des kits ainsi que des livrets actualisés leurs ont été remis au cours de cette visite.
Par ailleurs, la municipalité travaille sur la constitution d’une réserve communale de sauvegarde. Un appel est lancé auprès de toute personne volontaire et des jeunes en particulier, afin de constituer rapidement des équipes mobilisables.
Le maire, Marie-Thérèse Casimirius, se dit satisfaite du niveau d’information de l’ensemble des habitants du Fond du Bourg qui semblent « parfaitement au courant des postures à tenir et savent qu’ils doivent se rendre au refuge de Gradis en cas de tsunami », a-t-elle conclu.
La manifestation s’est poursuivie avec la venue d’élèves des classes de 6e et 5e du collège qui ont participé à un atelier dont l’objectif était de purifier de l’eau souillée, à l’aide de graines de moringa.
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