Professeur, écrivain, historien et militant communiste.
Ancien secrétaire du Parti communiste martiniquais, historien émérite il a révélé l’existence du 22 mai martiniquais.
Armand Nicolas, est décédé le lendemain de son anniversaire à l’âge de 97 ans.

      • Né le 28 janvier 1925 à Nice (Alpes-Maritimes) ; il a été professeur, historien, militant communiste, et a occupé le poste de secrétaire général du Parti communiste martiniquais (1963-1990).
      • Armand Nicolas, a effectué ses études au lycée Victor Schoelcher à Fort-de-France (Martinique) et obtient son baccalauréat en 1942.
      • Aimé Césaire lui demanda d’écrire un article historique sur la Martinique dans la revue Tropique, et ce fut la première pierre de son engagement ultérieur.
      • Professeur d’histoire-géographie au lycée Victor Schoelcher en 1951 il milite au Parti communiste aux côtés d’Aimé Césaire.
      • Intégré au comité de rédaction du journal de la fédération, Justice, il succéda à René Mesnil à la rédaction en chef de Justice.
      • Il deviendra par la suite secrétaire général du Parti Communiste Martiniquais, 1963 à 1990.

Source : https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/l-historien-et-militant-communiste-armand-nicolas-est-decede-1216336.html

Les livres de l’auteur disponibles à la médiathèque de Basse-Pointe

Voici, pour la première fois, une vision globale de l’Histoire de la Martinique, des Arawaks à la 2ème guerre mondiale. Ouvrage de référence, donc. Dans la mesure aussi où il représente une somme de connaissances essentielles accumulées à ce jour par les études historiques. Dans la mesure enfin où il porte un regard nouveau, un éclairage nouveau sur bien des aspects du passé martiniquais. Sans compromission, sans escamotage, sans trucage.
Dans le monde nouveau issu des « Grandes Découvertes » de la fin du 15ème siècle, dans cette région américaine des Antilles que se sont d’abord partagé difficilement Arawaks et caraïbes, puis où ne tarderont pas à s’affronter les grandes puissances européennes, voici les premières conquêtes françaises. La Martinique, mine d’or pour sa métropole, mais aussi terre tragique où durant deux siècles se heurtent dans une cohabitation violente deux civilisations qui peu à peu se métissent et fortement marquée par la domination sociale et raciale des colonisateurs.
Mais le monde change. Les idées nouvelles du « Siècle des Lumières », la tourmente révolutionnaire de 1789 qui secouent aussi les îles, l’action des abolitionnistes s’associent aux luttes acharnées des esclaves et des hommes de couleur libres pour ébranler le système esclavagiste et déboucher sur la liberté de 1848 conquise par l’insurrection des Noirs. C’est dans ce cadre que se forgent la mentalité des couches sociales, les bases culturelles du peuple martiniquais.
La grande espérance de 1848 (vite déçue) achève le premier tome.

Source : https://www.decitre.fr/auteur/183142/Armand+Nicolas

Le 2e tome de l’Histoire de la Martinique aborde une période moins connue du passé martiniquais. Pour la première fois, elle est étudiée d’un seul trait jusqu’à 1939. Après 1848, la société coloniale se débat encore dans les séquelles de l’esclavagisme (liquidations des conquêtes démocratiques, travail forcé, immigration massive d’Indous etc.) mais en même temps s’ouvre l’époque moderne. Le capitalisme industriel couvre le pays d’usines sucrières, place la terre et toute l’économie entre les mains de 10 familles Békés.
Avec lui, sur un fond de crise sucrière, surgissent les luttes du nouveau prolétariat surexploité, écrasé de misère et souvent victime d’une répression sanglante (insurrection du sud etc.). Le siècle nouveau débute par la grande grève ouvrière et la terrible colère du volcan Mt Pelé. Dans ce cadre, s’affrontent la grande bourgeoisie blanche et la nouvelle bourgeoisie de couleur désireuse de conquérir le pouvoir politique local.
La Martinique acquiert peu à peu un statut administratif qui la rapproche de celui de sa métropole.

Source : https://www.decitre.fr/auteur/183142/Armand+Nicolas

Le tome 3 (1939-1971) aborde « l’histoire du temps présent ». La guerre : c’est Vichy et la dictature de l’Amiral Robert, le soulèvement et le ralliement à la France Libre en 1943 sous l’oeil vigilant des Etats-Unis. Puis la conquête de la départementalisation avec la loi du 19 mars 1946. Mais les gouvernements français refusent d’accorder l’égalité des droits. Le malaise martiniquais se traduit par les émeutes des jeunes de décembre 1959.
Ce sera alors l’affrontement Assimilation – Autonomie : réformes et répression brutale, souvent sanglante, dans une Martinique qui, dans un monde qui change, sous la poussée permanente des luttes populaires, au milieu de crises politiques, connaît de profondes mutations économiques, sociales et culturelles.

Source : https://www.decitre.fr/auteur/183142/Armand+Nicolas

D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Telles sont les grandes questions que se posent les martiniquais. C’est pourquoi Armand NICOLAS, historien et professeur d’histoire, a entrepris des fouilles, de 1968 à 1973, sur le site de Dizac au Diamant, là où vivait, il y a seize siècles, une communauté Arawak. Quarante ans après, l’Ile aux Femmes, «Matinino», révélait alors aux yeux de Joslen JONAZ, lors d’entretiens avec l’archéologue, ses nombreuses richesses, et Joslen, charmé par ces trouvailles, proposa alors à Armand de produire un livre en couleur sur ses fouilles avec des photos des tessons et objets trouvés, preuves irréfutables que les Arawaks n’étaient pas les sauvages comme ont bien voulu le faire croire les colons dominateurs de l’époque.

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